Articles rédigés par Amélie Hanus
Faire jouer une saynète par des élèves en classe est une activité menée fréquemment. Si elle peut rendre compte de nombreux apprentissages, il s’en faut parfois de peu qu’elle ne tourne au fiasco. Voici quelques conseils pour éviter certains écueils encourus.
Les adaptations d'œuvres classiques sous différents supports imagés sont nombreuses : bandes dessinées, albums, films ou séries. Faut-il déplorer une forme de dénaturation de l'œuvre originale ou bien se réjouir de ces nouvelles portes d'entrée proposées aux (jeunes) lecteurs, leur permettant d'accéder plus facilement à ces œuvres de grande envergure ? Voici quelques éléments de réponse à travers notamment une transposition.
À partir d'une activité imaginée et mise en œuvre par nos étudiants autour du Mail art, voici quelques pistes pour le déclenchement d'une réflexion des élèves autour d'une question – capitale, même si elle restera sans doute sans réponse – qu'est-ce que l'Art ?
Un album qui allie un texte magnifique et urgent à une illustration entrelacée en noir et blanc, dans une conjugaison parfaite entre l'humain et la nature. Dix ans, c'est ce qu'il nous reste.
Les réécritures, par les éditeurs anglosaxons des œuvres d'Agatha Christie, Ian Fleming et Roald Dahl ont suscité, à juste titre, la polémique. Mais le cours de français n'est-il pas le lieu idéal pour en débattre, évaluer les conséquences et la portée de ces relectures et se réapproprier la langue ?
La mission du professeur de FLE est avant tout de donner à ses apprenants les outils pour communiquer, le plus souvent (et le plus tà´t possible) oralement. Mais avec des débutants qui connaissent à peine quelques mots, n'est-ce pas mission impossible ? Pas si l'on instaure un climat de classe serein et bienveillant. Voici une séquence « feel good », consacrée aux petits bonheurs du quotidien, qui va vous y aider, tout en remontant le moral de vos apprenants (et peut-être aussi le và´tre...).
Face à l'importance prise par certains réseaux sociaux dans la vie de nos ados, deux attitudes possibles : l'autruche ou le caméléon. Faire comme s'ils n'existaient pas ou bien essayer de s'y plonger (incognito) pour voir ce qu'on peut en tirer de bon. À vous de choisir...
Quelques réflexions suscitées par ma participation à différents événements, organisés dans le cadre de la quatrième édition de La Bibliothèque Insoumise des Territoires de la Mémoire, consacrée cette année aux albums pour enfants. Ces idées ont jailli suite à la visite de l'exposition « Et si lire, c'était désobéir » qui se tient actuellement (mais seulement jusqu'au 30/10, courez-y !) à la Cité Miroir de Liège, agrémentée par la participation à une conférence d'Isabelle Schoenmaeckers et Suzanne Aubinet autour de la question « Peut-on tout lire aux enfants ? » et complétée par une formation de Brigitte Van Den Bossche intitulée «Tabous et noirceur dans la littérature jeunesse». Mais quelle chance nous avons, à Liège, de pouvoir profiter de tous ces évènements autour de la littérature de jeunesse !
Une réussite indiscutable qui permet d'entrer en douceur dans l'univers balzacien. En outre, l'étude d'une de ses scènes marquantes démontre comment l'utilisation du vocabulaire précis et adéquat peut traduire une pensée, ou son contraire !
En quoi la lecture numérique diffère-t-elle de la lecture sur papier ? Quelles sont les compétences spécifiques à enseigner aux élèves pour faire des recherches sur Internet ? Sur la base de deux capsules explicatives réalisées par le Consortium français, voici quelques pistes élaborées dans le cadre d'une séquence testée dans le deuxième degré professionnel.
Dresser le portrait du partenaire idéal, une tâche pas si ardue si on a peu de mots, mais beaucoup de motivation. Une belle gageure pour les apprenants débutants, qui leur fera aborder des documents authentiques, comparer leurs préférences et travailler plusieurs compétences, le tout en s'amusant !
« Je connais peu de mots » d'Elisa Sartori a remporté cette année le Prix de la première œuvre de littérature jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Un album au graphisme et au texte à la fois minimalistes et poétiques, pour parler de la difficulté de maitriser une autre langue que la sienne. Un objet et un propos qui séduiront des apprenants jeunes et moins jeunes, francophones de souche ou en devenir.
Julos Beaucarne, le chanteur belge au célèbre pull arc-en-ciel, est décédé le 18 septembre dernier. C'est l'occasion de rendre hommage à cet artiste profondément humaniste, aux pieds ancrés dans la terre et à la tête dans les étoiles. Une belle opportunité aussi de le faire (re)découvrir aux plus jeunes d'entre nous à travers ses différentes facettes : du poète et écrivain wallon au chanteur engagé, notamment, dans une écologie encore balbutiante.
Une enquête sous forme de carnet de croquis pour découvrir l'univers pictural mystérieux d'Edward Hopper.
La mise en voix d'un conte de manière convaincante et expressive exige de comprendre les enjeux du récit, de distinguer les personnages, leur rà´le, etc., en somme d'accéder à une lecture approfondie et à une compréhension fine du texte. Voici un dispositif qui devrait permettre de rencontrer ces objectifs.
À travers une leçon de présentation à réaliser avec des débutants, voici mis en exergue quelques principes fondamentaux de l'enseignement du FLE. Ce texte se veut le reflet de l'intervention de didacticiens belges réalisée dans le cadre d'un projet européen rassemblant des spécialistes belges, bulgares, français et macédoniens de l'enseignement des langues étrangères.
Nous avons le privilège de compter dans l'équipe pédagogique de français, Anne Dister, linguiste et professeure à l'UCLouvain et à l'Université Saint-Louis, qui a rédigé avec Marie-Louise Moreau l'ouvrage « Inclure sans exclure », un excellent guide reprenant les bonnes pratiques en matière de rédaction inclusive.
Comment briser la glace efficacement lors de la première leçon de FLE, a fortiori avec des apprenants débutants, alors que nous sommes tous contraints de porter un masque ? Tentons d'apporter quelques éléments de réponse grâce à un petit dispositif didactique créatif et sympathique.
La rencontre avec Geneviève Damas nous a permis de découvrir son œuvre en détail et de constater qu'elle utilise volontiers la narration à la première personne. Un procédé narratif très efficace à utiliser avec des adolescents.
En cette période de confinement, nous sommes nombreux à être en mal de lectures. Le Prix Première Victor a décidé de nous aider, voyez comment...
Comment gérer les cours de littérature à distance, alors que les bibliothèques et les librairies sont fermées ? Un dispositif à mettre en place pour continuer à se raconter des histoires ...
Voilà bien une question qui pourrait en mettre plus d'un mal à l'aise, même parmi les profs de français ! Qui peut en effet prétendre avoir lu à la fois « Au Bonheur des Dames », « La Recherche », « Belle du Seigneur », « Gatsby le Magnifique » et « Mrs Dalloway » ? Soledad Bravi et Pascale Frey nous donnent un moyen d'y répondre avec humour grâce à un album (qui compte déjà deux volumes) composé de « résumés en images des romans éternels ».
Nous vous présentons le dernier album issu de la série « Les cahiers d'Esther ». Cette BD touchante et pleine d'humour permettra d'ouvrir le champ des ressources potentielles à utiliser pour travailler, notamment, le genre autobiographique avec les élèves.
Sur la base de la chanson d'ANGÈLE, cet article propose des pistes d'activités de genres variés pour travailler l'expression orale et en particulier l'acte de parole « donner son avis ».
« Voilà Ghazi, il a 13 ans, il vient d'Afghanistan ». Un grand nombre d'enseignants sont aujourd'hui confrontés à cette réalité : voir arriver dans leur classe un élève dont le français n'est pas la langue maternelle.
La visite de l'exposition « Liège, chefs-d'œuvre », qui met en lumière les plus belles œuvres présentes au Musée de la Boverie, a permis le développement de compétences analytiques utiles à l'analyse littéraire.
Cet article propose quelques pistes concrètes pour pratiquer la MVT en classe de FLE. En effet, si l'efficacité des techniques de correction phonétique de la Méthode Verbotonale est assez reconnue, on lui reproche souvent une certaine forme d'austérité dans son application et en particulier dans le matériel (enregistrement, documents) existant pour la mettre en oeuvre. Par ailleurs, à quel(s) moment(s) des séquences et à quelle fréquence la pratiquer ? Tentons de fournir quelques éléments de réponse.
L'année 2018 a été riche en premiers romans d'auteures belges trentenaires. A y regarder de plus près, il ne s'agit pas de leurs seuls points communs. Est-ce une coïncidence, une simple mode ou un nouveau courant littéraire ?
Késako ? Une Maladie Verbalement Transmise ? La Méthode Verbo-Tonale de correction phonétique, c'est une série de procédés à appliquer en leçon de langue, dans le but de corriger la prononciation des apprenants. Trop peu pratiquée, elle est pourtant redoutablement efficace. En voici un avant-gout, suivi de ressources pour s'in(s'y)former...