Lire, le propre de l’homme ?

Conférence donnée par Jean Kattus, formateur d’enseignants, dans le cadre des activités de la CHiCC, Commission Historique et Culturelle de Cointe, en février 2024.


Vous qui êtes en train de lire cet article, vous n’êtes ni analphabète ni illettré. Vous avez été scolarisé et avez donc eu accès à l’apprentissage du code, l’alphabet, utilisé par notre langue pour garder une trace écrite des productions langagières. Vous avez peu à peu fixé les démarches de base de la lecture et avez pu progressivement accéder au sens des textes. Au fil de votre enfance et de votre scolarité, la lecture vous est devenue automatique et familière, et jamais vous ne l’oublierez.

Pourtant, aujourd’hui, environ 10 % de la population adulte, qui est pourtant passée par l’école, est exclue de cet accès autonome aux textes du quotidien. En effet, toutes ces personnes, plus d’un million de citoyens en Belgique, ne sont pas arrivées au terme de leur scolarité à automatiser suffisamment les démarches de base de la lecture. Leur déchiffrage des textes, lent et fastidieux, entraine chez eux un sentiment de découragement car la lecture dans ces conditions pénibles ne permet pas d’accéder au sens des textes. Arrivés à l’âge adulte, ces lecteurs en grande difficulté souffrent de ce qu’on appelle l’illettrisme qui les exclut de toute une série de plaisirs ou de droits. Ils souffrent surtout d’un sentiment de honte et se sentent des citoyens « de seconde zone ».


État des lieux...

Dans notre société de l’hyperécrit où toute démarche quotidienne passe par la lecture-écriture d’un texte, ils se sentent particulièrement abandonnés. Un exemple simple : acheter un billet de train à l’automate d’une gare. Cela requiert des compétences de lecture déjà très affinées : adopter la bonne stratégie face à la page d’accueil qui se présente comme un plan dont il faut comprendre comment l’aborder, savoir repérer et sélectionner les informations pertinentes qui correspondent à son projet de voyage et à son statut personnel de voyageur, autoévaluer les résultats de sa lecture pour éventuellement revenir en arrière et effectuer d’autres choix, lire suffisamment vite et supporter le stress lié à l’impatience palpable de la file des voyageurs derrière soi...


Par ailleurs, les performances en lecture des jeunes de 15 ans posent également question. Les enquêtes internationales qui testent leurs compétences ou les résultats qu’ils obtiennent aux épreuves de lecture de la Fédération Wallonie-Bruxelles montrent qu’un tiers environ d’entre eux sont de mauvais, voire de très mauvais lecteurs. Ils arrivent difficilement à percevoir le sens littéral des textes simples qui leur sont proposés, ils n’accèdent pas à leurs implicites ni ne perçoivent clairement leurs intentions.

Cela a des conséquences multiples, tant sur la qualité de leurs apprentissages scolaires (or, l’échec scolaire mène souvent à l’exclusion sociale) que sur leurs capacités de développement personnel. Cela pose également question du point de vue de leur participation à la vie démocratique et citoyenne, en particulier aujourd’hui, à la veille des élections européennes auxquelles ils sont invités à participer dès l’âge de 16 ans. Comment en effet, sans avoir de compétences solides en lecture, porter un regard éclairé sur le programme des partis auxquels ils vont confier la responsabilité de les représenter, comment adopter une distance critique par rapport aux multiples influences dont ils sont l’objet à travers les discours dominants de leur famille ou des réseaux sociaux ?

Il importe donc aujourd’hui d’offrir à chacun une information solide sur les vertus de la lecture, comme le dit Michel Desmurget, chercheur en neurosciences cognitives, dans une interview accordée au Vif en novembre 20231 : 

Là où les écrans récréatifs sapent consciencieusement le développement des enfants, la lecture construit minutieusement leur humanité : langage, culture, imagination, créativité, expression orale et écrite... La lecture est incontestablement le vecteur d’émancipation le plus puissant à offrir à un enfant défavorisé.


Mais d’autres signes montrent au contraire que la lecture ne se porte pas si mal. Si un tiers des élèves de 15 ans sont de piètres lecteurs, un autre tiers manifeste des compétences correctes en lecture et le dernier tiers est constitué de bons ou très bons lecteurs, capables d’aborder des textes complexes et d’adopter un positionnement critique à leur égard. Autres signes positifs, en vrac : l’ouverture toute récente de la nouvelle bibliothèque B3 à Liège, qui comptabilise 10.000 nouvelles inscriptions en quelques mois et accueille aujourd’hui un nombre impressionnant de jeunes ; succès croissant de plusieurs librairies indépendantes qui proposent de multiples activités autour de la lecture ; prix Horizon (prix du deuxième roman) qui réunit tous les deux ans un jury constitué de plus de 1000 lectrices et lecteurs, etc. Qu’est-ce donc qui attire tant de personnes vers cette pratique qui peut paraitre lente et fastidieuse en comparaison des multiples occupations divertissantes qu’offrent les nouvelles technologies ? En quoi cette pratique, éminemment singulière et secrète, consiste-t-elle ?



Finalement, qu’est-ce que c’est, lire ?

La lecture d’un texte peut être définie comme une activité de construction de sens, réalisée par un lecteur dans un contexte particulier (Giasson et Goigoux, 1997).

1. C’est une activité intense, très prenante, au point que pour le lecteur, le monde extérieur s’efface. Voyez à cet égard les très belles photos qu’André Kertesz a publiées dans son recueil On reading2.


                  

© André Kertesz


2. Le sens du texte advient à la confluence de trois « forces » qui contribuent chacune à construire le sens : celui-ci n’est pas donné une fois pour toutes et pour tous, chaque lecteur le construit personnellement, en intégrant les éléments fournis par le texte et en se situant dans un contexte de lecture particulier.


Alberto Manguel (écrivain, traducteur, auteur d’Une histoire de la lecture3, docteur Honoris Causa de l’ULiège) explique : 

Lire ne consiste pas en un processus automatique d’appréhension du texte comparable à la manière dont un papier photosensible est impressionné par la lumière, mais en un processus labyrinthique de construction, commun à tous et néanmoins personnel.


3. Que signifie enfin « construire le sens » ?
Il s’agit d’une opération complexe au cours de laquelle le lecteur doit s’efforcer de :
comprendre, c’est-à-dire construire le sens littéral (C’est écrit dans le texte) ;
interpréter, c’est-à-dire construire le sens inférentiel (C’est écrit entre les lignes) ;
apprécier, c’est-à-dire construire le sens personnel (Est-ce que j’apprécie ce texte ? Suis-je d’accord avec son contenu ? Me fait-il penser à une expérience que j’ai vécue, un autre texte que j’ai lu ? Que signifie-t-il exactement pour moi ? Qu’est-ce que j’en garde pour ma propre vie ?)



Comment s’y prend-on pour lire ?

Le lecteur doit mettre en œuvre de multiples processus et stratégies de lecture. En voici quelques-unes, particulièrement importantes :

- Ne pas se contenter de déchiffrer le texte, même si cette démarche est essentielle, mais se centrer sur la production de sens.

- Déchiffrer suffisamment rapidement pour arriver à produire du sens. En effet, un déchiffrage trop lent, qui ne parvient à saisir que quelques lettres à la fois lors de chaque déplacement de l’oeil, ne permet pas d’accéder au sens, notre mémoire de travail étant limitée à 7 éléments maximum. Comparez une saisie lente et balbutiante du texte comme « Le–cro–co–di-le–a-tra–ver– sé – la – ri – viè – re – pour – at – tra – per – la – ga – zel – le. » à une saisie rapide et experte comme « Le crocodile a traversé la rivière – pour attraper la gazelle. » La vitesse de déchiffrage a une incidence directe sur la compréhension du texte.


© Jean Kattus


- Avoir confiance en lui-même, être dans un état de « sécurité lecturale ». 

- Disposer des connaissances lexicales nécessaires et des connaissances du monde lui permettant d’avoir accès à l’univers culturel du texte.

- Prélever des indices pertinents dans le texte, les mettre en relation les uns avec les autres pour réaliser des inférences et anticiper la suite.


© Jean Kattus


- Mettre en œuvre les stratégies de lecture pertinentes en fonction de son projet de lecture : lire de A à Z, ou repérer les informations importantes et les sélectionner avant d’approfondir sa lecture, etc.

- Prendre en compte les caractéristiques formelles du texte lu, par exemple sa structure.

- Être conscient de l’influence du contexte de la lecture, par exemple les conditions physiques dans lesquelles a lieu cette activité (on ne lit pas de la même façon dans le métro ou dans son lit, sur papier ou sur écran), ou l’époque à laquelle la lecture a lieu (on lit aujourd’hui Tintin au Congo comme un texte empreint de racisme alors qu’à l’époque de sa publication, on le lisait comme un texte divertissant).

On constate donc une extrême complexité de ce que le lecteur doit convoquer pour comprendre, interpréter et évaluer les textes, eux-mêmes très variés, et cela dans une grande diversité de contextes de lecture. Cette complexité provoque indéniablement chez les lecteurs les plus fragiles des déficits de lecture de différentes sortes auxquels il convient de remédier, tant à l’école que dans le milieu de vie.

Les deux remèdes essentiels, en dehors d’un travail plus spécifique effectué par les professionnels de la lecture que sont les enseignants, sont les suivants :
familiariser les enfants avec l’univers du livre, la culture de l’écrit, la diversité de ses usages, et ce depuis le plus jeune âge ;
clarifier la nature de l’activité de lecture, à savoir ne pas seulement déchiffrer, mais construire le sens littéral des textes, le sens inférentiel et surtout, le sens personnel.



De la lecture à la littératie

Face à la multiplication des documents de toutes sortes auxquels nous avons accès aujourd’hui, en particulier la mixité de ceux-ci composés d’images et de texte, d’oral et d’écrit, le concept de lecture devient un peu étroit. Il est progressivement remplacé par celui de littératie, défini par l’OCDE de la façon suivante : « Aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités. » 

L’Association Belge pour la Lecture, section Francophone (ABLF)4 a repris sous la forme d’un nuage de mots les éléments constitutifs à ses yeux de la littératie.



En bleu : l’essentiel de la littératie / en vert : les différents types de documents à lire aujourd’hui /
en orange : les multiples opérations de la littératie / en rouge: les objectifs que l’on peut choisir de poursuivre en lisant.


Lire, à quoi bon ? Apports et vertus de la lecture

Plusieurs enjeux de la lecture peuvent être distingués : d’abord ceux qui sont liés à la vie quotidienne et à la vie professionnelle, assez évidents : en effet, sans capacité de lire, impossible de s’insérer dans notre société caractérisée par la surabondance de textes de toutes sortes.

Mais la lecture possède aussi de nombreuses vertus en ce qui concerne le développement personnel des lecteurs.


Le plaisir, d’abord et avant tout : lire rime avec rire et plaisir !

Lire est aussi l’anagramme de lier, (re)lier les lecteurs à la pensée de l’auteur du texte, mais aussi les relier entre eux, en communauté de lecteurs partageant un ami commun, le livre.

En quoi consiste exactement ce plaisir de la lecture ? On peut en distinguer au moins trois composantes :

- le plaisir de s’identifier aux personnages du récit, de vivre leurs aventures, dans leur univers, comme le faisait Madame Bovary. Cette facette du plaisir de lire s’appelle d’ailleurs le bovarysme ;

- vient ensuite le plaisir de l’interprétation : inférer, anticiper et vérifier la pertinence de sa réflexion ;

- enfin le plaisir que l’on éprouve devant une forme nouvelle, procuré non pas tant par ce que l’auteur dit que par la façon dont il le dit, par le ton propre qui est le sien et qui touche chez le lecteur un point sensible, par son inventivité ou sa beauté.




Outre le plaisir qu’elle procure à ses adeptes, la lecture possède de nombreuses autres vertus, comme l’expriment les auteurs de la plaquette Lire est le propre de l’homme, de l’École des loisirs5 :


Je suis protégé par des amis discrets et passionnants. Je n’ai plus peur. Je sais qu’une inépuisable chaine d’ami(e)s m’attend.

Arthur Hubschmidt, cofondateur de l’École des loisirs


Le livre a structuré mon intellect, nourri ma morale et ma sensibilité. 

Jean-François Chabas


C’est un miroir, une machine à remonter le temps, une porte ouverte sur l’autre.

Agnès Desarthe


Les livres nous apprennent le courage, le goût de la justice, l’audace, la rêverie.

Valérie Zénatti


Nous sommes libres de savoir, de comprendre, de choisir et d’agir, parce que nous savons lire et que nous lisons. Nous sommes des êtres de culture et de choix. Rien ne garantit que nous fassions les bons choix, mais comme nous lisons, nous choisissons, nous décidons.

Claude Ponti


Pourquoi lisons-nous ? N’est-ce pas dans l’espoir d’une vie plus dense, de journées plus vastes ? Une vie plus dense, plus ronde, des journées plus vastes, plus claires, un monde plus lumineux, un avenir vivable, un passé compréhensible.

Geneviève Brisac


Chaque lecture est un acte de résistance. De résistance à quoi ? A toutes les contingences. Toutes. .../... Une lecture bien menée sauve de tout, y compris de soi-même.

Daniel Pennac




Autre enjeu de la lecture : la vie citoyenne

La lecture est toujours perçue comme une menace par ceux qui détiennent le pouvoir, car lire, c’est se doter de connaissances, découvrir d’autres modes de fonctionnement, se doter d’un libre arbitre et devenir à même de se libérer des emprises dont on est l’objet. D’ailleurs, comme le précise Alberto Manguel : « L’histoire de la lecture est éclairée par une suite apparemment sans fin d’autodafés. Le livre est le fléau des dictatures. Puisqu’on ne peut désapprendre l’art de lire une fois qu’il est acquis, reste à en limiter la portée. »Lire et élire sont deux verbes qui ont plus à voir entre eux que leur simple consonance...


Quelques apports supplémentaires

Enfin, si l’on accepte l’idée que les lecteurs peuvent transposer à la vie quotidienne les procédures qu’ils mettent inévitablement en œuvre lorsqu’ils lisent, on peut encore répertorier quelques apports supplémentaires de la lecture :

- Lorsqu’on lit, on anticipe. Comme le dit Philippe Meirieu : « L’écrit nous permet de ne pas rester dans l’immédiateté, d’introduire du sursis, de la distance, de la réflexion. »7 Or, les technologies modernes de notre société consumériste nous plongent souvent dans l’immédiateté de la satisfaction de nos besoins ou de nos envies. Pour notre bonheur individuel ou collectif ?

- Lire nous invite à relier les informations entre elles, à considérer le texte et les questions qu’il pose comme un ensemble, un système. Cette vision systémique apparait aujourd’hui indispensable dans notre société technologique excessivement guidée par une réflexion héritée du Discours de la méthode de Descartes, à savoir la division des questions-problèmes en unités plus petites qui constituent alors des questions-problèmes simples, auxquelles on apporte des réponses simples, qui elles-mêmes deviennent des questions-problèmes, etc. Lire, c’est être plus intelligent (étymologiquement, inter-legere = relier).

Ceux qui savent lire voient deux fois mieux ... 

Ménandre


- Lire, c’est développer son empathie à l’égard de l’Autre. « C’est le cadeau empoisonné de la littérature », dit avec humour Geneviève Brisac, « comprendre que jamais personne ne vécut sur Terre sans avoir son propre point de vue »8. Or, faire société est grandement facilité lorsqu’on arrive à envisager que le point de vue de l’autre, différent du nôtre, s’explique et mérite d’être pris en compte.

- Et bien entendu, lire donne accès à l’imaginaire et à la créativité, deux capacités dont nous avons tant besoin aujourd’hui pour nous éloigner des modèles dominants délétères dans lesquels nous sommes englués et ainsi développer de nouvelles pistes.



Lire, le propre de l’homme ?

On a longtemps considéré que les activités suivantes étaient de bonnes candidates au titre de « propre de l’homme » : la guerre, la fabrication d’outils, l’art, le deuil, l’enseignement, la séduction, l’agriculture, la démocratie, la paresse, le langage, le rire... Mais les récents travaux des éthologues nous apprennent qu’il n’en est rien. Bien entendu, les observateurs de l’espèce humaine retrouvent tous ces comportements chez nous, et à un niveau de complexité inégalé. François Verheggen, professeur de zoologie à l’Université de Liège, se demande ainsi dans son récent ouvrage intitulé La cigale et le zombie9 si ce niveau de complexité ne serait pas, finalement, le propre de l’homme. Or, comme le montre le début de cet article, la lecture est une activité éminemment complexe...

Nancy Huston, autrice de l’essai L’espèce fabulatrice explique, quant à elle, que ce qui distingue l’espèce humaine des autres espèces, ce serait le fait que seuls les humains (se) racontent des histoires, dont ils gardent trace, depuis environ 5000 ans, en recourant à l’écrit et donc à la lecture : « Le Sens humain se distingue du sens animal en ceci qu’il se construit à partir de récits, d’histoires, de fictions. »10

Bien entendu, être humain, c’est faire partie d’une espèce qui se caractérise par des comportements observables et objectivables. Comme la lecture. Hitler, par exemple, savait lire. Et nos contemporains qui lui ressemblent sont aussi des lecteurs...

Finalement, font-ils, faisons-nous, nous les primates humains, preuve d’humanité, au sens second de ce terme polysémique ? Sommes-nous capables de manifester de la bienveillance, de la compassion envers autrui, de la bonté, de la pitié, de la sensibilité ? Et la lecture peut-elle nous y aider ? On peut y croire, au moins un peu ...



Jean Kattus

Article initialement publié sur wallonica :  https://wallonica.org/blog


1. Michel Desmurget, « La lecture construit minutieusement l'humanité des enfants », Le Vif L'Express, 30/11/2023 : https://www.levif.be

2. Pour le découvrir, consultez le site suivant : https://www.theguardian.com 

3. Alberto Manguel (2024). Une histoire de la lecture, Actes Sud. - https://www.babelio.com

4. https://www.ablf.be

5. Le texte complet est disponible via le lien suivant : http://lettres.ac-amiens.fr 

6. Alberto Manguel (2024). Une histoire de la lecture, Actes Sud. - https://www.babelio.com

7. Philippe Meirieu, « Pour une alphabétisation durable » dans le cadre du colloque organisé par l’ANCLI, avec l’UNESCO, le 13 février 2009 : https://www.meirieu.com

8. Geneviève Brisac (2011). Lire est le propre de l'homme, École des loisirs, p. 96.

9. François Verheggen (2023). La cigale et le zombie, Delachaux et Niestlé.

10. Nancy Houston(2008). L'espèce fabulatrice, Actes Sud.

Auteur

Jean Kattus

Maitre-assistant en français, didactique du français et du FLES. Intérêt particulier pour la lecture, la sculpture, la marche, le cinéma et le théâtre.

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