Lire le théâtre de Michel de Ghelderode

Auteur belge phare de l'entre-deux-guerres, Michel de Ghelderode est accessible, à travers certaines de ses pièces, à de jeunes lecteurs et pourra susciter dans les classes une réflexion sur l'identité belge.


Plongeons dans le XVIe  siècle belge en compagnie de Michel de Ghelderode ou : passons du théâtre pour ados ( « Lire du théâtre pour ados », publié en juin dernier dans DUPALA) au théâtre pour adultes (ou plutôt « non orienté expressément jeunesse »).

Dans l’abondante production d’Adémar Martens (plus de 40 pièces sont écrites avant la Seconde Guerre mondiale), connu sous le pseudonyme de Michel de Ghelderode, on trouve des pièces très courtes comme Trois acteurs un drame… (1929), Le singulier trépas de messire Ulenspiegel (1935) ou encore Le perroquet de Charles Quint (1934). C’est sur cette dernière pièce que je souhaite m’arrêter le temps d’un article, dans la mesure où elle s’avère lisible dès la 3e secondaire et permet d’aborder la thématique des identités nationales.



Ce qu’il faut savoir de Michel de Ghelderode 

Petit Flamand de Bruxelles né à Ixelles en 1898, Adémar grandit entre un père féru d’histoire, amateur d’opéra et de marionnettes, et une mère très pieuse, conteuse à ses heures de légendes flamandes. Enfant, Adémar écoute les contes de sa mère et invente des récits rocambolesques pour les marionnettes que lui a offertes son père. Il est inscrit à 7 ans dans une école francophone et catholique, ses parents souhaitant qu’il s’élève socialement dans une Belgique dirigée alors par une élite bourgeoise francophone.

De cette petite marmite familiale et scolaire sortira un auteur marqué à des degrés divers par la crainte du péché, la figure du diable, l’histoire, la farce et le fantasque… Fonctionnaire à l’administration communale de Schaerbeek dès 1923, Adémar, qui depuis 1918 signe ses textes de son pseudonyme Michel de Ghelderode, semble chercher à contourner la médiocrité de son existence en écrivant de nombreuses pièces et contes où le grotesque baroque et l’imagination foisonnante tiennent le haut du pavé.

Malgré l’engouement que suscitera son œuvre théâtrale au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Ghelderode finit apparemment sa vie dans certaines difficultés sociales et mentales ; des emplois et un poste honorifique lui seront refusés depuis qu’il a été accusé par le Conseil communal de Schaerbeek d’avoir servi la propagande nazie (en lisant à la radio ses contes tirés du folklore flamand !). Et ses dernières années de vie, il les passe en compagnie de bibelots, mannequins et autres marionnettes qu’il semble préférer à la compagnie de ses semblables. Il meurt en 19621.




Source : https://www.babelio.com/auteur...

Ghelderode et le mythe national belge

Selon Marc Quaghebeur2, l’un des grands spécialistes des lettres belges, le XVIe siècle est la période historique qui a le plus nourri le mythe identitaire belge, lequel s'est élaboré au XIXe siècle, suite à la création de la Belgique. Au XVIe siècle, les Pays-Bas bourguignons, qui deviennent espagnols dès l’accession de Charles Quint, dernier duc de Bourgogne, au trône des Espagnes en 1516, forment un ensemble comparable à l’actuel Benelux et englobent notamment les comtés de Flandre, de Hainaut, de Namur et de Brabant ainsi que les duchés de Limbourg et de Luxembourg, c’est-à-dire des territoires que la création de la Belgique réunira en 1830. Cet ensemble de villes, comtés et duchés, que l’on appelait alors « Dix-Sept Provinces », « pais Belgique » ou encore «Pays bas » 3, sont densément peuplés et développés sur les plans économique et artistique. Résistant aux visées expansionnistes de la France, elles appartiennent aux rois d’Espagne Charles Quint et Philippe II, lesquels combattront le protestantisme qui s’y répand peu à peu.

De cette double adversité naitra la figure fantasmée du Belge victime de puissances étrangères, en particulier de l’Espagne, même si Charles Quint, né à Gand et parlant entre autres français et, suppose-t-on, thiois (terme reprenant les anciens parlers flamands), s’est montré attentif, comme ultime représentant de la lignée des ducs de Bourgogne, au développement socioéconomique de ses possessions septentrionales. Plus généralement, si l’on excepte la révolte contre Philippe II, fils de Charles Quint, aucun texte, du XVe au XVIIIe siècle, ne mentionne chez les habitants des territoires de la Belgique actuelle un quelconque sentiment d’oppression liée à une occupation étrangère. Bien au contraire, les souverains bourguignons, espagnols ou autrichiens étaient considérés comme des princes légitimes. Dans leurs contacts avec l'administration, les habitants avaient d’ailleurs affaire à des juges et fonctionnaires originaires de leur propre pays4.

Ainsi, sous la plume d’intellectuels du XIXe, une nation belge (on devrait plutôt parler d’un sentiment d’appartenance à un même ensemble) voit le jour dans la résistance qu’elle oppose au fils de Charles Quint, l’intolérant Philippe II, et au cruel bras droit de ce dernier, le duc d’Albe. On lit par exemple en 1855, dans Les Pays-Bas sous Philippe II de Théodore Juste :

« L’Espagne, après la paix de Cateau-Cambresis, est à l’apogée de sa puissance ; les Pays-Bas éclipsent toutes les nations voisines par l’éclat de leur prospérité. Pour quelques temps, Philippe II est réellement maitre de l’Europe. Il la domine jusqu’au moment où sa suprématie intolérante et cruelle finit pas lasser la patience des peuples belges et détermine leur soulèvement5. » 

Quant aux écrivains de fictions, c’est Henri Moke qui le premier entretient le mythe au moyen d’un récit littéraire. Son Gueux de mer paru en 1827 raconte les tribulations de Louis de Winchestre, jeune héros belge attaché à préserver la dignité de son peuple face à l’intransigeance espagnole incarnée dans son souverain, Philippe II. L’intention de Moke était d’ 

« offrir aux aux lecteurs le tableau fidèle d’une époque glorieuse pour la Belgique. On a voulu rappeler à ceux qui connaissent l’histoire de notre patrie, et montrer à ceux qui l’ignorent, quel fut l’excès de l’oppression sous laquelle un gouvernement étranger fit gémir ces malheureuses provinces ; comment nos ancêtres surent défendre leurs droits ; et par quel mélange extraordinaire de génie, de persévérance, de courage et de vertu, un homme, auquel nul autre encore n’a pu être justement comparé, donna la liberté à une partie des Pays-Bas et rendit moins insupportable le joug qui pesait sur l’autre6 ». 

Le mythe identitaire se consolide encore (disons plutôt que le mythe de la constitution d’une nation tient enfin un récit légendaire sur lequel s’appuyer) lorsque Charles de Coster publie en 1867 La Légende d’Ulenspiegel, croustillant récit des aventures du malicieux Ulenspiegel et de son compagnon Lamme Goedzak, personnages emblématiques du caractère frondeur, irrévérencieux et à la fois joyeux, bienveillant et laborieux d’un peuple belge mythifié.  À la naissance de Tyl Ulenspiegel, la sage-femme Katheline annonce :

« Deux enfantelets sont nés, l’un en Espagne, c’est l’infant Philippe, et l’autre en pays de Flandre, c’est le fils de Claes, qui sera plus tard surnommé Ulenspiegel. Philippe deviendra bourreau, ayant été engendré par Charles cinquième, meurtrier de notre pays. Ulenspiegel sera grand docteur en joyeux propos et batifolements de jeunesse, mais il aura le cœur bon, ayant eu pour père Claes, le vaillant manouvrier sachant, en toute braveté, honnêteté et douceur, gagner son pain. Charles empereur et Philippe roi chevaucheront par la vie, faisant le mal par batailles, exactions et autres crimes, Claes travaillant toute la semaine, vivant suivant droit et loi, et riant au lieu de pleurer en ses durs labeurs, sera le modèle des bon manouvriers de Flandre. Ulenspiegel toujours jeune, et qui ne mourra point, courra par le monde sans se fixer oncques en un lieu. Et il sera manant, noble homme, peintre, sculpteur, le tout ensemble. Et par le monde ainsi se promènera, louant choses belles et bonnes et se gaussant de sottises à pleine gueule7. » 

L’œuvre de Michel de Ghelderode présente d’importantes traces de ce mythique XVIe  siècle flamand, représenté notamment dans les œuvres de Peter Brueghel et Jérôme Bosch, peintres qui l’ont inspiré. Plusieurs de ses pièces sont ancrées dans ce siècle où nos régions étaient régies par les Espagnols  : Le singulier trépas de messire Ulenspiegel (1935), Escurial (1928), Hop Signor !(1938), Le soleil se couche (1943), L’Ecole des bouffons (1942) et Le Perroquet de Charles Quint (1934). A-t-il pour autant contribué à la construction d’une identité belge, comme l’ont sciemment fait les hommes de lettres précédemment cités ?

D’une manière générale, Ghelderode inscrivait « depuis le début des années trente, presque toutes ses pièces8 » dans une histoire largement fantasmée, sans doute pour échapper à un présent qui l’accablait. Il l’a d’ailleurs admis lui-même : « Ma mère me donna le jour en un siècle qui n’est pas le mien, ce dont j’ai moult enragé9. »  Ainsi, d’après ses dires, la fréquentation des œuvres du passé constituait pour lui une sorte de refuge, une dérobade au présent dans lequel il avait le sentiment de ne pas avoir sa place : 

« J’ai toujours eu une très forte attirance pour le passé, le passé qui me consolait, qui me donnait tant de certitudes alors que l’avenir ne m’apportait que des inquiétudes et des incertitudes. Le présent, oui, le présent est fugitif, il nous échappe ! Le passé m’apportait, historiquement, toutes sortes d’aventures vécues, d’hallucinations et tout naturellement je suis resté dans cet état, entretenu par les lectures, par la contemplation des tableaux anciens10. » 

Ce faisant, même si c’est à son insu, il a certainement contribué à l’élaboration d’un imaginaire belgo-flamand baroque, au même titre que les peintres Breughel (père et fils), Bosch et Ensor, les chanteurs Brel et Arno, les écrivains de Coster et Crommelynck, etc.

Lire et dire Le Perroquet de Charles Quint

Le perroquet de Charles Quint11, un beau matin, s’est envolé par la fenêtre. Drame ! L’empereur tient tant à son petit Spiridon. Et ce n’est pas le bouffon, Pap Theun, qui abusera l’empereur en essayant d’imiter le perroquet. Il faut donc coute que coute retrouver Spiridon. Sur les conseils de Pap Theun, Charles Quint fait promettre une récompense à qui retrouvera son perroquet. Or voilà qu’un « malin paysan » retrouve l’animal, exigeant alors une récompense pour le moins inattendue.

La pièce est courte et accessible ; elle peut aisément se travailler dans une classe de deuxième ou de troisième secondaire. Les apprentissages à réaliser sont nombreux.

Pour découvrir une pièce de théâtre, rien de tel qu’une lecture à voix haute préparée. La pièce compte neuf scènes. En tenant compte du nombre d’intervenants dans chaque scène, on peut les répartir entre 4 sous-groupes de 5 à 6 élèves. Chaque groupe effectue dans un premier temps une lecture silencieuse des scènes qui lui sont attribuées, les reformule en quelques mots puis en prépare, après partage des rôles, une lecture à voix haute avec expression. L’enseignant peut avoir au préalable présenté les personnages et résumé le cadre de l’intrigue, afin d’aider à la lecture découverte.

Les rôles sont attribués au sein de chaque sous-groupe de façon aléatoire, sans tenir compte du sexe des élèves ou des personnages. Par ailleurs, un même élève peut endosser plusieurs rôles. L’activité poursuit notamment l’objectif de familiariser l’élève avec une « partition » théâtrale : il sera tenu compte des didascalies et d’autres indices structurant la page pour interpréter le texte au mieux, comme on le ferait d’une partition12

Une fois que les élèves ont répété leurs scènes, les groupes effectuent une lecture en continu de la pièce, debout et en cercle. L’enseignant filme éventuellement chaque lecteur et, à l’aide de la vidéo réalisée, on épingle les réussites (sur lesquelles on insistera, pour mettre l’élève en confiance, condition indispensable à d’ultérieurs progrès en matière de lecture expressive) ainsi que les points à améliorer en matière d’oralisation de textes.

Concomitamment à cette étape de mise en voix, une analyse de la pièce s’impose. Une piste pédagogique parmi d’autres : 1. Faire révéler le sens global de la pièce, en insistant sur l’astuce du paysan. 2. Caractériser chacun des personnages au moyen d’une série d’au moins 5 adjectifs. 3. Apparaitront alors, s’incarnant dans les personnages de Pap Theun et d’Adamus Crispiel, les facettes irrévérencieuses, frondeuses et joyeuses du Flamand hispano-bourguignon tel que l’ont mythifié les lettrés du XIXe siècle évoqués plus haut. En contrepoint, le personnage de la Biloque et de l’empereur incarnent, dans ce même mythe, l’autorité à l’aune de laquelle le caractère prétendument frondeur du peuple belge se serait défini.

La scène 5, reproduite ci-dessous, illustre bien l’indocilité de Pap Theun qui, bien que bouffon, ne se prive pas de conseiller son roi et d’user envers lui dun ton résolument ironique. Cette malice irrévérencieuse, Adamus Crispiel, précisément parce qu’il n’est pas bouffon et que sa fonction de paysan de l’y prédestine pas, l’illustrera avec davantage d’efficacité.


Par-delà la farce, la pièce verse son écot, sans doute modeste mais réel, au mythe constitutif de la nation belge. Évidemment, il s’agira de discuter la question des mythologies nationales, en les replaçant dans leur contexte historique (le XIXe est le siècle de l'acquisition de la souveraineté de plusieurs États européens dont il a bien fallu légitimer l’existence) et en épinglant les plus-values (sentiment de solidarité, implication aux échelons local et régional, voire national) et dangers (rejet de l’autre, enfermement sur soi, fondements non scientifiques) d’un discours identitaire.

Tâche finale ?

Forts d’une compréhension plus riche de la pièce, les élèves seront en mesure d’en servir le sens par des moyens paraverbaux et non verbaux choisis avec plus de finesse. La pièce est courte : sa relecture ne sera pas vécue comme la repasse d’une soupe réchauffée. On prendra soin, avant de procéder à cette deuxième oralisation, de redistribuer les scènes et les rôles parmi les élèves et de souligner les apprentissages réalisés concernant la pièce, les personnages et les ressources orales et corporelles dont nous disposons pour faire vivre ces derniers.

S’agira-t-il d’un exercice ou d’une tâche finale ? Si l’on veut un tant soit peu approfondir l’étude de l’œuvre du dramaturge belge, on lira avec plaisir (mais avec un peu plus de difficulté sans doute) Le singulier trépas de Messire Ulenspiegel (1935) : Ghelderode poursuit son exploitation de l’imaginaire du XVIe siècle et revisite très brièvement (la pièce fait également 21 pages) cette fameuse légende flamande en mettant en scène le Conseil scabinal de la ville de Dame qui recueille le testament de Tyl Ulenspiegel devenu vieux, lequel a orchestré une ultime farce comportant une leçon de vie. C’est joyeux, enlevé, et l’on y trouve un condensé des ressources créatives de Ghelderode : la morne réalité, le flamboyant XVIe et l’exploration de l’âme flamande par laquelle le mythe identitaire belge a pu se singulariser.




Pierre-Yves Duchâteau



1. D'après le site : http://www.regietheatrale.com/

2. Quaghebeur Marc (2005).« Le xvie siècle : un mythe fondateur de la Belgique », Textyles [En ligne], n°28, mis en ligne le 08 juin 2012, consulté le 24 décembre 2022. URL : http://journals.openedition.or... ; DOI : https://doi.org/10.4000/textyles.429

3. Van Loo Bart (2020), Les Téméraires. Paris, Flammarion, (p. 597)

4.  Stengers Jean (1981). « Le mythe des dominations étrangères dans l'historiographie belge »,  In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 59, fasc. 2. Histoire médiévale, moderne et contemporaine — Middeleeuwse, moderne en hedendaagse geschiedenis. pp. 382-401. DOI : www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1981_num_59_2_3329

5.  Juste Théodore (1855). Les Pays-Bas sous Philippe II. Bruxelles, Méline, Cans et Cie, 1855.

6.  Henri Moke Henri (2001). Le Gueux de mer, préface de Raymond Trousson, rééd. Bruxelles, ARLLF, 2001, p. 35. Cité dans : Paul Aron et Bibiane Fréché, « Les relations littéraires entre la Belgique et l’Espagne (1830-1914) », Textyles [En ligne], 38 | 2010, mis en ligne le 15 décembre 2013, consulté le 24 décembre 2022. DOI : https://doi.org/10.4000/textyles.328

7.  Charles De Coster, La Légende d’Ulenspiegel. Editions Labor, Bruxelles, 1983. (Page 24.)

8.  Jacqueline Blancart-Cassou. Le temps « jadis » au pays de Michel de Ghelderode In : Le médiéval sur la scène contemporaine [en ligne]. Aix-en-Provence : Presses universitaires de Provence, 2014 (généré le 27 décembre 2022). ISBN : 9791036561627. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pup.19659.

9.  Michel de Ghelderode, Mes statues. Bruxelles, Le Cri, 2001. Cité dans : BLANCART-CASSOU, Jacqueline. Le temps « jadis » au pays de Michel de Ghelderode In : Le médiéval sur la scène contemporaine [en ligne]. Aix-en-Provence : Presses universitaires de Provence, 2014 (généré le 27 décembre 2022). DOI : https://doi.org/10.4000/books.pup.19659.

10.  Jean Stevo, Entretiens avec Michel de Ghelderode, dans Synthèses, avril 1954, no 95, p. 59-69. Cité par Jacqueline Blancart-Cassou. Le temps « jadis » au pays de Michel de Ghelderode In : Le médiéval sur la scène contemporaine [en ligne]. Aix-en-Provence : Presses universitaires de Provence, 2014 (généré le 27 décembre 2022). DOI : https://doi.org/10.4000/books.pup.19659.

11.  Le Perroquet de Charles Quint, in Michel de Ghelderode, Théâtre VI. Gallimard, 1982.

12.  Conseils sur le site https://www.editionstheatrales...

Auteur

Pierre-Yves Duchâteau

Maitre-assistant en français, didactique du français et du FLES. Enseigne le français comme langue étrangère en Communauté germanophone. Volontiers touche-à-tout.

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