Lecture en réseau : les murs

À l'heure du positionnement politique face à la question migratoire, nous vous proposons quatre albums à lire en réseau afin de permettre aux élèves de comprendre les enjeux sociétaux liés à cette thématique.


INTRODUCTION

L'actualité de ces dernières semaines et plus particulièrement les résultats des élections dans notre petit pays comme en Europe présagent la nécessité de renforcer le questionnement citoyen et philosophique à l'école. Force est de constater que les enseignants et le cadre scolaire en général doivent s'atteler à cette mission d'éducation citoyenne et qu'il est de la responsabilité de l'école de sensibiliser et de préparer les élèves à un meilleur vivre-ensemble. 


Préparer tous les élèves à être des citoyens responsables, capables de contribuer au développement d'une société démocratique, solidaire, pluraliste et ouverte aux autres cultures.

Troisième finalité du Décret Mission (24/07/1997).


Afin de répondre à cette exigence citoyenne forte, le cours de français offre une ouverture intéressante grâce à son lien inévitable avec la littérature et, a fortiori, avec la littérature jeunesse. En effet, les albums de jeunesse constituent un médium privilégié afin d'évoquer, de mobiliser les thèmes sociaux chers à notre monde contemporain. De par sa nature fictionnelle, le récit met inévitablement les évènements évoqués à distance. Or c'est cette distance, cet espace qui permet à l'élève de s'exprimer, de donner son avis, à travers des personnages de papier qui lui offrent la possibilité de vivre des expériences par procuration. Le filtre de la fiction permet des échanges sereins au sein de la classe et assure un cadre de travail prédéfini, ce qui peut rassurer l'enseignant. 


Le texte littéraire est un support privilégié pour apprendre à penser. En effet, l'enfant, dans les balbutiements de sa pensée réflexive, ne sait, ne peut sortir de sa subjectivité. De plus, son expérience du monde est forcément limitée. C'est pourquoi il faut lui donner des outils pour affiner son raisonnement et l'émanciper de son seul point de vue. Le littérature permet indéniablement cette décentration. Car la fiction littéraire, loin de trahir et de déformer la réalité, la révèle dans ce qu'elle a de plus profond. 1



DISPOSITIF

Nous vous proposons un dispositif de lecture en réseau dont l'objectif principal est d'enrichir la réflexion des élèves quant au bien-fondé de l'existence de murs, de frontières entre les peuples et les communautés. Nous l'avons dit, à l'heure du vote communautaire et ségrégationniste en Belgique, il est de la responsabilité de l'école d'éduquer les élèves à la notion citoyenne du vivre-ensemble. 

Dans cette perspective, nous avons sélectionné quatre albums de littérature de jeunesse qui abordent cette thématique. Nous envisageons une exploitation sous la forme d'un rituel (par exemple : un album par semaine, lors d'une séance de cours prédéfinie). Afin que le sens du travail puisse émerger, il convient de prévoir et de consacrer un temps de réflexion entre chaque album. 


Le réseau littéraire est compris comme un ensemble ouvert de textes que l’on peut rapprocher, comparer selon un angle de lecture qui souligne les analogies, les parentés, les emprunts, les variations, les oppositions, les écarts.
L’objectif de la mise en réseaux est de faciliter la compréhension, l’interprétation, l’appréciation :
         - du sens
         - du fonctionnement
         - des effets des textes d’un corpus
La mise en réseau ne doit pas être mécanique, mais raisonnée, éclairante.2


Lors de ce dispositif, les élèves alterneront entre des moments relevant du travail individuel, des réflexions en sous-groupes et des échanges en grand groupe. Une exploitation, une médiation3 spécifique sera proposée pour chaque album. Idéalement, il conviendrait de garder une trace de l'évolution de la pensée personnelle, de l'avis de chacun au terme des différentes lectures en utilisant, par exemple, un carnet de traces personnel. 

Nous avons découpé le dispositif en trois phases successives : questionner / s'informer / agir qui traduisent une progression vers l'action, vers l'élève citoyen acteur qui agit dans la société contemporaine.


ALBUM #1 : QUESTIONNER

Laurence FUGIER et Isabelle CARRIER, De l'autre côté, Alice Jeunesse, 2013

PRÉSENTATION DE L'ALBUM : 

Entre deux pays, on a dressé un mur. De chaque côté du mur, une petite fille et un petit garçon attendent. Ils ne se connaissent pas, ils ne parlent pas la même langue, mais un ballon va les amener à rétablir un dialogue rompu depuis longtemps…

Source : https://www.alice-editions.be/...

De manière évidente, l'album présente l'opposition entre deux protagoniste (une petite fille / un petit garçon) que le monde des adultes a arbitrairement décidé de séparer. Ils utilisent un ballon pour communiquer et bravent les interdits afin de satisfaire leur curiosité et découvrir l'Autre. 

L'accent est mis sur le questionnement des décisions des adultes. Implicitement, les deux enfants remettent en cause le bien-fondé de l'existence de ce mur : à quoi sert-il ? Pourquoi est-il là ? Est-il vraiment utile ? 

Leurs réactions, à hauteur d'enfants, tournent en dérision4 les décisions et le pouvoir unilatéral des adultes (ex: le couvre-feu, le fait de ne plus pouvoir jouer près du mur, ...). D'ailleurs la chute de l'album leur donnera raison puisque, à la fin, le mur est détruit et les deux enfants ont enfin la possibilité de se rencontrer. Cette note finale positive encourage donc profondément le questionnement qui, au vu du dénouement, a toute sa raison d'être !


EXPLOITATION : 

Dans cette perspective, nous envisageons dès lors l'exploitation suivante, qui permettrait d'affiner et d'étayer le questionnement des élèves lors de la lecture de cet album, à la manière des deux héros de l'histoire. Sous la forme d'une lecture à dévoilement progressif, il s'agirait d'interroger les élèves, de leur demander de formuler des hypothèses quant aux différentes dimensions suivantes : 
      a) Pourquoi les deux enfants ne parlent-ils pas la même langue ? (pages 7-8 et 9-10)
      b) Pourquoi doivent-ils faire attention à ne pas être surpris ? (pages 11-12)
      c) Pourquoi n'ont-ils plus le droit de jouer près du mur ? (page 23)
      d) Pourquoi le mur a-t-il été détruit ? (page 24)

L'objectif de ces différentes questions est d' amener les lecteurs à se questionner quant aux différentes raisons qui pourraient engendrer la construction d'un mur. Puis, plus spécifiquement, il s'agira d' évaluer les raisons d'être de l'existence de ce mur : sa présence est-elle pertinente ou non, pourquoi ? 


MÉDIATION :

Afin de mesurer le degré d'appropriation de l'album de la part des élèves, nous pourrions envisager une médiation écrite, à partir de la dernière double page de l'album lors de laquelle les deux protagonistes se rencontrent. 

--> Imaginez le dialogue entre les deux enfants : que se disent-ils lors de ce moment de rencontre ? 




ALBUM #2 : QUESTIONNER

Christian LAGRANGE, Murmure, De La Marinière Jeunesse, 2007

PRÉSENTATION DE L'ALBUM : 

Une petite fille, un trou dans le mur, une souris et derrière la souris, un visage. Ce visage est celui d'un garçon qui ne parle pas la même langue, mais les enfants ne se comprennent-ils pas au-delà des mots et des dissemblances ? Le mur qui séparait les deux enfants devient un terrain de jeux, un passage secret ouvrant sur un horizon incroyable de possibilités : amitié, fraternité, paix.
Mais les adultes en on décidé autrement et ont fait de ce mur une muraille, une barrière infranchissable. Pour eux, le mur n'est pas un jeu. Il représente l'incompréhension, la peur de l'inconnu, la haine... Cette guerre que se livrent les adultes, la petite fille ne la comprend pas. Elle va donc essayer de percer ce trou pour faire entrer le jour et écouter à l'autre bout du tunnel. Percer ce mystère pour entendre juste un son, celui de la souris baptisée Murmure, messagère pacifique envoyée auprès du garçon, si différent soit-il.
Ce livre, qui s'insère dans une actualité brûlante, nous propose une réflexion étonnante sur la guerre, à travers le regard d'une petite fille. Dans une langue poétique qui ne laissera pas son lecteur indifférent, Christian LAGRANGE murmure à notre oreille un message d'espoir.

Source : http://www.lamartinierejeuness...


Il est intéressant de poursuivre le dispositif de mise en réseau par ce second album car, à bien des égards, il partage de nombreuses similitudes avec l'album précédent. Tout d'abord, nous retrouvons une opposition similaire entre les deux protagonistes (une jeune fille / un jeune garçon) issue également du monde des adultes. Ensuite, de la même manière, les deux enfants vont tenter d'entrer en communication, et ce malgré la barrière de la langue. Dans cet album, c'est une petite souris, Murmure, qui effectuera le lien entre les deux enfants. La recherche d'un code de communication prend une place importante dans le récit. Tour à tour, chacun des enfants propose une manière universelle d'entrer en contact (par exemple, en imitant les cris des animaux, en jouant à « la petite bête qui grimpe » ou encore par le toucher ou le dessin). Ces différentes étapes de « socialisation » nous engagent vers un universel enfantin et le lecteur (comme les deux protagonistes) découvre finalement que de part et d'autre du mur, les modes de vie ne sont pas aussi différents et incompatibles que ce que voudraient laisser croire les adultes. 

Dans cet album également, les choix et les visions des adultes sont fortement remis en question. D'un côté la perception enfantine incarne une attitude pacifiste, voire constructive, tandis que de l'autre, celle des adultes (incarnée par la sœur ainée, soldate) se présente de manière très violente (« Les gosses nous lançaient des pierres, dit-elle. Alors nous avons dû tirer. »).  Sur le mode du questionnement implicite et poétique, l'album encourage le lecteur à interroger le statut de chacun des protagonistes de l'histoire : « Qui est en prison ? Lui ? Moi ? Nous ? Pourquoi ? Pour qui ?  »


EXPLOITATION : 

Au départ de deux doubles pages présentes à la fin de l'album, nous pourrions demander aux élèves de réagir, de donner leur avis quant aux questions et aux réflexions menées par les deux protagonistes du récit : 

pages 21-22


pages 25-26


MÉDIATION : 

Dans la perspective de clôturer la phase de questionnement du dispositif de lecture en réseau, il serait intéressant de proposer aux élèves un photo-langage à partir duquel chacun devrait sélectionner un ou plusieurs symboles représentatifs de leur état d'esprit s'ils étaient à la place des enfants de l'album. 

--> Mettez-vous à la place de la jeune fille ou du jeune garçon. Qu'auriez-vous envie de faire passer comme message à travers le mur ? Utilisez les cartes mises à votre disposition afin de construire votre message.

Nous conseillons les cartes du jeu de société « Concept »5 qui utilise des icônes universelles à associer entre elles afin de créer du sens. 





ALBUM #3 : S'INFORMER

Eric BATTUT, À bas les murs, Rue du monde, 2017


PRÉSENTATION DE L'ALBUM : 

Deux murs entre deux royaumes, construits par deux princes qui n'arrivent pas à s'entendre après la mort de leur père, le roi. C'est cet univers de violence et d'égoïsme qu'évoque cet album. L'auteur, Eric BATTUT, souligne la bêtise de la situation, le piège qui se referme sur la population pendant que les deux princes s'entendent pour festoyer ensemble. Ce sont les sujets de ces princes qui subissent en réalité l'horreur de la situation. Les personnages sont tout petits, perdus dans l'immensité de ce délire.
Mais les enfants sont là, avec leur imagination et leur capacité à oser. Avec eux, viendra une solution. Les deux princes finiront leur parcours sur des avions en papier, tandis que les peuples (le rouge et le bleu) se retrouveront libérés, sans murs, sans haine. Comme toujours, Eric BATTUT va à l'essentiel, utilise sa palette de couleurs préférées (rouge, bleu, jaune) et invite à réfléchir.

Source : https://www.ricochet-jeunes.or...


Cet album envisage la thématique de la désobéissance civile. En effet, face au despotisme des deux princes qui obligent leur peuple respectif à ériger un mur, puis qui leur imposent des règles qu'eux-mêmes ne vont pas respecter, seuls les enfants osent faire face. À nouveau, les réactions des adultes sont stigmatisées : ils agissent et réagissent sans se poser de questions, sans réfléchir au bien-fondé de ce qui leur est demandé (ex : « Chacun s'exécute aussitôt. Et sans broncher. », « Et les sujets, sans rouspéter, commencent à dresser deux murs. », « Les habitants obéissent et vont sagement se coucher. »). A contrario, les enfants, eux, « n'arrivent pas à s'endormir » et « songent à ceux qui vivent de l'autre côté ». La force de l'innocence est à nouveau mise en avant : les enfants des deux royaumes n'acceptent pas la situation et perçoivent l'hypocrisie des deux princes qui ne respectent pas les règles qu'ils imposent aux deux peuples (ils se rencontrent entre les deux murs et festoient ensemble). 

Suite à cette découverte, le récit bascule dans l'action. Terminée l'obéissance aveugle aux deux princes, les enfants montrent la voie et révèlent la vérité aux adultes qui se rebellent et se débarrassent des deux tyrans. Plusieurs références philosophiques peuvent être exploitées ou tissées au départ de cet album : 

a) Tout d'abord, le lien avec l'allégorie de la caverne de Platon. Les enfants, comme le sage de l'allégorie, quittent le monde de la caverne (le monde sensible) afin d'accéder au monde extérieur (le monde intelligible). Par la suite, ils « délivrent » les adultes en leur permettant d'ouvrir les yeux quant aux illusions, aux mensonges desquels ils restaient prisonniers.
b) La règle d'or, ensuite, à travers les deux princes qui ne respectent pas le principe de cohérence de la règle morale fondamentale. En clair, ils fonctionnent selon le proverbe « Faites ce que je dis et pas ce que je fais », car ils s'autorisent à ne pas respecter les règles qu'ils imposent aux autres. 

Grâce à ces dimensions philosophiques, le récit va connaitre un retournement important et les valeurs démocratiques vont finalement triompher !


EXPLOITATION : 

Afin de faire émerger la thématique de la désobéissance civile et de la non-soumission, il faudrait guider les élèves à partir des quelques questions suivantes :
a) Comment auriez-vous réagi à la place des habitants ? Auriez-vous accepté de construire le mur ? Oui / non ? Pourquoi ? 
b) Comment auriez-vous réagi à la place des enfants ? Un fois découvert le mensonge des deux princes, comment auriez-vous réagi ? 

L'extrait du dessin animé 1001 pattes, peut également servir de support afin de questionner les attitudes civiques, les enjeux citoyens :


Remarque : À la fin du film, la menace tant redoutée par le Borgne est finalement mise à exécution par les fourmis qui, toutes ensemble et sous l'impulsion du héros (Tilt), se rebellent contre les sauterelles. Un second extrait pourrait alors être proposé et questionné en lien avec la devise nationale belge : « L'union fait la force. » 




MÉDIATION : 

Afin de sensibiliser les élèves à la thématique de la non-soumission voire de la désobéissance civile, nous pourrions leur demander d'effectuer des recherches afin de présenter un personnage ou un peuple qui s'est opposé à un tyran, à une cause injuste. Il conviendrait alors de mettre en avant son courage et sa force, afin d'expliquer comment et pourquoi il a refusé d'obéir, de se soumettre aux règles et aux ordres. 

--> Effectuez des recherches afin de présenter, oralement au reste de la classe, la vie et le combat d'un personnage ayant fait preuve de désobéissance civile.

Si nécessaire certains noms peuvent être évoqués ou proposés, afin de faciliter et d'orienter les recherches.
Exemples : Martin LUTHER KING, Malala YOUSAFZAI, Nelson MANDELA, Rosa PARKS, ...




ALBUM #4 : AGIR

Davide CALI et Serge BLOCH, L'ennemi, Sarbacane/Amnesty International, 2007

PRÉSENTATION DE L'ALBUM : 

Un soldat, livré à lui-même au fond de son trou au cours d’une guerre interminable, s’interroge sur le silence de son commandement et surtout sur l’autre, l’ennemi, celui que son manuel décrit comme une « bête sauvage ».
Les auteurs de Moi j’attends, prix Baobab 2005, se retrouvent pour un nouveau livre événement. Déroulée sur un ton faussement naïf, la démonstration est imparable ...

Source : http://editions-sarbacane.com/...


EXPLOITATION :

Pour clôturer l'ensemble du dispositif de la lecture en réseau, nous vous proposons une album suggérant une réflexion plus globale quant à la question de la différence, de l'altérité. Dans ce dernier, il n'est certes pas directement question d'un mur, mais plutôt d'une séparation invisible, morale, psychologique, instaurée par des dirigeants qui exploitent cette différence au service d'une guerre peu compréhensible. 

L'album nous présente deux soldats, appartenant à deux camps ennemis. Chacun diabolise et craint l'autre suite à la propagande qu'il a subie dans son propre camp (cf. le manuel reçu par chacun des soldats qui présente l'« ennemi » comme un monstre déshumanisé). Au fur et à mesure que le temps passe, les deux protagonistes questionnent le bien-fondé du conflit et s'interrogent quant à l'utilité de leur présence dans les tranchées. À terme, ils prennent une décision identique (celle d'arrêter la guerre) et s'envoient un message afin de se soumettre mutuellement cette proposition. 


MÉDIATION : 

Afin d'amorcer l'échange avec les élèves quant à la clairvoyance des soldats face au non-sens de la guerre, il pourrait être intéressant de leur demander d'imaginer et de rédiger le message envoyé par le soldat. Quels arguments évoque-t-il ? Comment s'adresse-t-il à son « ennemi » et que lui dit-il afin de le convaincre de cesser le conflit ? 

--> Mettez-vous à la place du soldat de l'histoire et rédigez le message que vous enverrez pas la suite à votre ennemi. Imaginez les différents arguments que vous avancerez afin de le convaincre de cesser le conflit.


CONCLUSION

Le travail progressif de la phase de questionnement vers celle de l'action constitue, à nos yeux, une choix optimal afin de guider l'élève dans sa réflexion pour le mener vers l'autonomie, celle du choix (ou non) de l'action personnelle. La plus-value évidente de la littérature relève, comme nous l'avons dit, de la possibilité de « décentration » qu'elle offre aux lecteurs. Au fil des albums, l'élève est amené à se questionner puis à prendre position face à des questions sociétales fondamentales et donc à développer des compétences transversales et citoyennes essentielles au futur citoyen acteur que nous espérons tous qu'il deviendra. 


Aurélie CINTORI



1 CHIROUTER Edwige, Ateliers de philosophie à partir d'albums de jeunesse, Paris, Hachette Education, 2016, page 25.

2  Nous empruntons une définition de la mise en réseau de textes à Madeleine COUET-BUTLEN, formatrice CRDP.  In Des critères de choix des ouvrages et des pratiques de lecture à l’école : CRDP de Créteil, Télémaque. 

3 Médiations : productions orales ou écrites, individuelles ou collectives, qui permettent au lecteur de manifester sa lecture et de la partager avec autrui, ou à l’auditeur de manifester son écoute. 
Définition issue du Programme de français (Français – 1er degré d’Observation – 2005-13), page 72.

Un autre exemple de ce procédé a été présenté précédemment à partir de l'album « Cher Donald Trump ». Consultez l'article : https://dupala.be/article.php?...

Jeu de société « Concept » : https://www.jeuxdenim.be/jeu-C...

Auteur

Aurélie Cintori

Maitre-assistante en français, didactique du français et philosophie. Intérêt particulier pour la lecture, la littérature jeunesse, les voyages, les activités culturelles et les balades.

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