Vie de l'option
Lors de ce premier quadrimestre, les étudiants ont participé à différentes activités. Aperçu de ces moments d'échanges.
1. Séance académique - octobre 2026
Félicitations aux nouveaux diplômés de la promotion 2025 ! Bonne continuation à chacun d'eux et bonne entrée dans la profession.

Dans l'ordre alphabétique :
- BERTINI Shauna
- CLÉMENT Corentin
- DELVIGNE Margaux
- DIEUSART-COQUEREL Léa
- DISALVO Gioacchino
- DOCQUIER Ema
- KNES Valentine
- MARÉCHAL Lisa
- PANZA Jaya
- PAVLYUK Lena
- POOT Zoé
- ZEHIC Leijla
Découvrez les photos et vidéos officielles sur le site de l'HELMo : https://www.helmo.be/fr/news/c...
2. Conférence : Fausses nouvelles, nouveaux défis pour l'information
Ce 13 octobre dernier, les étudiants de B1 ont assisté à la conférence de Béatrice Delvaux et Xavier Counasse, dans le cadre de leurs cours de citoyenneté.
Xavier Counasse (rédacteur en chef), Béatrice Delvaux (éditorialiste
en chef) étaient, ce lundi 13 octobre, les invités de l’Alliance
française de Liège. Le public, qui a fait de la superbe salle académique
de l’Université de Liège un auditoire comble, a pu s’intéresser de très
près à un sujet particulièrement préoccupant concernant une presse en
danger.
En effet, ces dernières années, les réseaux sociaux nous envahissent d’innombrables fausses nouvelles (les « fake news »), via, entre autres,
l’intelligence artificielle, ou via des influenceurs qui nous abreuvent
d’informations sans vérification. Ce nouveau mode de transmission de
l’information met en péril bon nombre de personnes dont le côté
émotionnel l’emporte, souvent bien malgré elles, sur leur esprit
critique.
Nous sommes de plus en plus nombreux à
douter, voire à rejeter la presse traditionnelle, soupçonnée d’être au
service d’un ordre établi.
Xavier Counasse et Béatrice Delvaux ont clairement expliqué comment l’information est vérifiée dans un média comme Le Soir, et comment détecter une fausse nouvelle. Les
journalistes sont tenus d’adhérer à un code de déontologie, car leur
souci premier est la recherche et la diffusion de la vérité.
Recoupement des informations, présence obligatoire de factuel et la
recherche de faits, vérification de la source et une relecture très
attentive de l’article à publier sont les chemins incontournables d’une
information sans faille, du moins presque sans faille. Car la presse
n’est pas parfaite. Elle peut commettre des erreurs et même subir des
pressions.
https://www.afliege.be/13-octo...

3. Teach out : Enseignement et démocratie
Le 1er octobre dernier, les étudiants de B1 de l'option EPC ont eu l'occasion de participer à plusieurs ateliers de réflexion quant au rôle de l'école au service d'une société démocratique. Au menu : atelier de décryptage des discours politiques, discussion philo à propos de l'utilité de l'école, créations philo-art et fil rouge des pensées de chacun quant à l'école idéale.

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/profile
4. Spectacle : La convivialité
Le lundi 24 novembre, les étudiants de l'option Français ont assisté à la conférence-spectacle sur
l’orthographe d'Arnaud Hoedt et Jérôme Piron, anciens professeurs
reconvertis en comédiens.
Le duo a décortiqué quelques-unes de ses
absurdités avec beaucoup d’humour, mais aussi sous une forme ludique et
instructive. En faisant preuve d’esprit critique, ces deux passionnés ont partagé
les découvertes des linguistes sur la rigidité de notre chère vieille
langue française. Pas sur la langue en elle-même, mais juste sur le code
graphique, l’orthographe, qui permet de la retranscrire.
Plein d’anecdotes, ce moment de grande pédagogie regorge d’humour,
s’appuie sur des données historiques — Molière lui-même écrivait misantrope sans h — et sur de nombreux exemples (dans la confiture de
groseilles, groseilles prend un s, mais pour la gelée de groseille,
c’est différent !).
Comme support au débat, un écran relaye régulièrement, pour s’en moquer, les extravagances de notre langue écrite. Et il faut bien avouer que l’Académie française a sa part de
responsabilités dans la liste longue de ces absurdités orthographiques.
Pourquoi ce titre La convivialité ? Quand un outil n’est plus au service de l’homme, mais que c’est
l’homme qui est au service de l’outil, il a alors dépassé ce que le
philosophe de la technique Ivan Ilitch appelle son seuil de convivialité.


5. Sortie culturelle et atelier en B1 ECA
Les INK Awards sont un évènement qui propose aux jeunes d’élire un lauréat parmi trois auteurs de romans graphiques après les avoir lus et rencontrés lors de trois rendez-vous dans le bassin Eurégio. La rencontre du 12 novembre 2025 avait lieu à Liège, au Théâtre universitaire royal. Malheureusement, l’auteur n’avait pu se déplacer le jour J, mais les deux animatrices présentes ont brillamment relevé le défi de proposer des activités interactives et créatives à plus d’une centaine d’élèves francophones, néerlandophones et germanophones de l’enseignement secondaire. Parmi celles-ci, l’élaboration d’une BD graphique miniature, guidée en étapes pour aboutir à un résultat concret et fini, qui va être présenté dans cet article comme proposition d’activité créative simple et efficiente, dans la discipline de l’ECA.

Beatrice de Joris Mertens, la BD
Beatrice
est un roman graphique sans texte. Pour beaucoup de lecteurs classiques, c’est une expérience qui risque de désarçonner, avant d’enchanter. Raconter une histoire sans mots ? C’est le pari de l’auteur néerlandais Joris Mertens, ancien scénariste dans le domaine du cinéma et de la télévision. Beatrice est une jeune femme vivant seule dans une grande ville, et nous la suivons page après page à travers sa vie quotidienne de vendeuse. Dans le dessin, la ville est immense, presque écrasante, face à Beatrice si délicate et un peu solitaire. Jusqu’à un certain moment de l’histoire où un évènement nous plonge dans une autre histoire. Les contrastes se lisent à tous les niveaux du récit, qui le rend simple d’accès mais aussi riche en indices. Et pour en savoir davantage, il faudra le lire !
L’activité : réaliser une bd miniature en un temps record
Tout d’abord, le thème. Ce sera « La petite catastrophe ». Sur une feuille de papier : dans la partie supérieure, on imagine un récit. L’animatrice propose un canevas pour faciliter l’imagination :
A. Le récit :
On plie la feuille en deux. Dans la partie supérieure, on crée l’histoire :
- (début) Toi dans une situation normale
- (milieu) Quelque chose d’inattendu survient
- (fin) Réaction / résultat / rebondissement
Dans la partie inférieure, on dessine un personnage qui nous ressemble physiquement.
L’animatrice nous guide en montrant comment elle fait et en le verbalisant, étape par étape : le visage est-il plutôt rond ? plutôt carré ? plutôt ovale ? les cheveux ? les yeux ?
B. La mini-BD :
Ensuite, à partir d’une feuille de papier A4 simple (idée à reprendre plus tard avec du papier de couleur, à motifs, avec un fond imagé…), on plie selon ce schéma :

Pour créer une mini BD, il faut : plier une feuille en 8 et couper la feuille au niveau central, sur la longueur de deux carrés (voir image schématisée infra), et replier le tout.
On obtient un livre miniature de 8 feuillets ( les 1re et 4e
de couverture + 6 faces vierges).
Tout d’abord, on investit la première de couverture. On encadre la feuille d’une ligne (mais cela pourrait être un zigzag, des points…). On dessine un cadre rectangulaire en haut du feuillet pour y écrire le titre. Le titre peut s’écrire plus tard, après avoir réalisé l’histoire. Il n’y a pas de règles pour trouver un titre, il vient à notre esprit naturellement.
L’animatrice nous propose ensuite de tracer un contour pour délimiter la zone de dessin, comme un cadre accueillant l’imagination, sur toutes les pages. Ce cadre peut varier : ouvrir une double page et créer un espace plus large ou rester sur la page simple. Ces choix vont influencer les étapes du schéma narratif (l’inverse est également possible : adapter l’investissement du contour aux étapes narratives du récit qu’on a créé).
Enfin, l’invitation à prendre le temps de s’inspirer de la mise en scène par le dessin de Béatrice, l’héroïne de Joris Mertens arrive particulièrement bien. On observe les planches quelques minutes et on repère les cadrages possibles (gros plan, plan américain…) ; les éléments mis en avant de manière volontaire, éléments qui composent le décor, et les mots éventuels que l’on a envie d’écrire. L’animatrice suggère également de recourir aux symboles, code cher à la BD.
Et chaque élève prend maintenant un temps de concentration créative, il mélange ses images mentales avec le récit imaginé au préalable et il dessine.
En très peu de temps, l’effet du résultat est vraiment étonnant. Les élèves ont joué le jeu et semblent amusés.
C. L’image, trace d’une expression transversale :
Les élèves présents lors de l’évènement viennent de trois régions différentes et n'ont pas la même langue maternelle. C’est assez fascinant de constater que tous ont suivi la même présentation et les mêmes consignes, pour arriver à un résultat à la forme identique. Tous également ont lu Beatrice. C’est en allant au-delà des mots que ces élèves se sont retrouvés ensemble dans une expérience créative et c’est bien là également le pouvoir de l’image, qui peut être si évocatrice.
6. Recueil de nouvelles des B2
Dans le cadre des cours en co-enseignement (UE 212), les étudiants de B2 de l'option Français ont élaboré un recueil de contes. Découvrez sans tarder leurs Contes des Coteaux 2025 et soyez prêts à plonger dans des mondes aventureux !


6. Petit-déjeuner convivial
À la veille des vacances d'hiver, les étudiants de B1 ont organisé un petit-déjeuner convivial et échangé le traditionnel cadeau-cacahuète. Une belle manière de clôturer agréablement ce premier quadrimestre !

